Le 10 février 2020

Utilisation du mycophénolate

Utilisation du mycophénolate parmi les femmes en âge de procréer et lors de la survenue d’une grossesse en France entre 2010 et 2017.

EPI-PHARE publie les résultats de l’étude sur l’utilisation du mycophénolate parmi les femmes en âge de procréer et lors de la survenue d’une grossesse en France.

 

Au total, 94 121 patients ont utilisé du MPA entre 2010 et 2017 ; parmi eux, 17 726 (19%) étaient des femmes en âge de procréer.  L’utilisation du MPA était en constante augmentation dans l’ensemble de la population française (+49% entre 2010 et 2017) et parmi les femmes en âge de procréer (+44%), atteignant en 2017 presque 59 000 utilisateurs dont plus de 10 000 femmes en âge de procréer.

 

L’utilisation du MPA est en constante augmentation depuis 2010 dans l’ensemble de la population française et parmi les femmes en âge de procréer, dans un contexte de greffe d’organe et en dehors. Lors de la survenue d’une grossesse, un relais par l’azathioprine est souvent mis en place en période pré-conceptionnelle. Toutefois, environ 400 grossesses ont été exposées au MPA en France entre 2010 et 2017, avec des conséquences graves sur le devenir des grossesses et le risque de malformations congénitales chez les enfants. L’utilisation systématique d’une contraception efficace et la planification des grossesses restent primordiales chez les femmes en âge de procréer utilisant du MPA.

 

 

Le rapport d'étude

Retrouvez le rapport sur l’utilisation du mycophénolate parmi les femmes en âge de procréer et lors de la survenue d’une grossesse.